Merci Pablo et Cécilia !
Bartek – « Solo le pido a Dios » (youtube.com)
« Solo le pido a Dios
Que la guerra no me sea indiferente
Es un monstruo grande y pisa fuerte
Toda la pobre inocencia de la gente »
Traduction approximative :
« Je demande juste à Dieu
Que la guerre ne me soit pas indifférente
C’est un grand monstre qui écrase fortement
Toute la pauvre innocence du monde. »
Cette courte vidéo a été réalisée à l’été 2017 par Ioan Bengel, choriste au sein de l’Ensemble vocal L’Arrach’Chœur (tout comme Bartek ces dernières années). A l’occasion d’un déplacement en Normandie de la chorale, Bartek est ici filmé au bord de la mer, à proximité des plages du débarquement. Ce document fut réalisé initialement dans le but de l’intégrer à un montage vidéo pour le mariage d’une autre choriste de L’Arrach’Chœur, prévu quelques jours plus tard. Bartek avait alors choisi spontanément de chanter cette chanson qu’il aimait.
Nous faisons le choix de publier cette vidéo après l’attentat du Marché de Noël de Strasbourg de décembre 2018. Bartek fut l’une des victimes : il est décédé des suites de ses blessures le 16 décembre 2018. Bien qu’elle ne fut pas destinée à cela, cette vidéo réunit de nombreux symboles qui revêtent un sens fort et particulier après que Bartek nous a quitté dans ces circonstances. Nous voulons ainsi lui rendre hommage, témoigner de la personne admirable qu’il était, nous souvenir de son investissement pendant toutes ces années au sein de L’Arrach’Chœur.
« Un ange est passé. Ah, l’arrache-cœur !
Toi, orfèvre de l’amour,
Laborieux de chaque jour,
Assassiné dans la nuit
Par l’arbitraire inouï.
Accepter l’inacceptable,
Transcender l’être ineffable,
En ta mémoire ici-bas,
Reprendre en chœur avec toi :
« Solo le pido a Dios
Que la guerra no me sea indiferente
Es un monstruo grande y pisa fuerte
Toda la pobre inocencia de la gente. »
Un ange est passé. Terrible douleur.
Toi qui marche sur la plage,
Le soleil sur ton visage
Luit ta bonté en partage,
clarté entre les nuages.
Homme de fraternité,
Citoyen de l’Europe et du monde,
Chante la félicité
D’un azur sur Terre moribonde. »
(Texte en vers proposé par David B.)














































































































































































































































































