Bartek représentait cette union pour la défense de la diversité des cultures et des religions, pour la paix, pour l’humanisme.
On dit souvent aussi que Bartek était le monde à lui seul. Professeur de yiddish et défenseur des Palestiniens, danseur traditionnel et journaliste européen, réparateur de vélos et amoureux de bande-dessinée, polonais et français, hétéro et homo, guide et barman, historien et fêtard : il représentait aussi nos paradoxes et nos incohérences. Comme le monde qu’il a connu.
Bartek était Strasbourg, Bartek était l’UE, Bartek était le monde. Et même si notre monde s’écroule, nous continuerons avec ferveur, mais sans haine, à revendiquer, à défendre et à relayer les causes qu’il défendait (en dormant le moins possible, comme lui !).
[ Ses amis et collègues journalistes : Mathilde, Ninon, Jeanne, Bernadette, Luc … et beaucoup d’autres ! pour Radio MNE, L’Alterpresse68, Radio Rhino et Europhonica.]
Bartek fut victime de l’attentat au marché de Noël de Strasbourg le 11/12/2018



